Des microalgues pour chauffer les logements

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Des microalgues pour chauffer les logements

Les microalgues, une solution énergétique soutenue par l’État

Le projet « biofaçade  » a obtenu une aide à hauteur de 1.7 million d’euros de la part de l’État. Le but de ce projet est de produire de l’électricité pour chauffer les logements en utilisant des microalgues. Les détails.

 

Les microalgues, une énergie à exploiter ?

Pour la première fois en France, l’État va subventionner un projet de production énergétique, il s’agit du « biofaçade ». En quelques mots, c’est un procédé permettant d’obtenir de l’électricité à partir de microalgues. Cette énergie est exclusivement destinée au chauffage de la maison qui consomme une bonne partie de l’énergie au quotidien. Il s’agit d’un projet à la fois écologique et rentable d’où la décision de l’État de l’appuyer financièrement. En effet, le gouvernement va octroyer une aide publique à hauteur de 1.7 million d’euros à ce fameux projet. Il s’agit là d’un soutien financier considérable sachant que le coût total du projet s’élève à 4.9 millions d’euros.

Pour rappel, c’est la société Séché Environnement se spécialisant dans le recyclage et le traitement des déchets qui a mis au point ce projet de grande envergure. Initialement baptisé Symbio2, ce projet a un taux de faisabilité et de rentabilité intéressant. Toutefois, les recherches menées vont dépendre des résultats des tests en cours. En ce moment, ce sont les murs de l’incinérateur Alcéa à Nantes qui accueillent les microalgues.


Microalgues, une solution efficace pour le chauffage ?

La Règlementation Thermique 2012 obligatoire depuis le mois de janvier 2013 exige une réduction de la consommation d’électricité dans les logements neufs. Ce nouveau projet pourrait devenir une alternative pour limiter la consommation d’électricité. La culture de micro-algues dans les « photoréacteurs » se trouvant au niveau de la façade et leur transformation en énergie permettrait de réduire jusqu’à 50 % la quantité d’énergie consommée en chauffage et rafraîchissement. Cette solution entre donc dans le cadre du respect des nouvelles normes de la règlementation thermique 2012.

Selon Olivier Scheffer, directeur de la R&D de X-Tu Architects qui est à l’origine de cette installation, cultiver des microalgues pour servir de combustibles ne serait pas rentable. Si certains désignent déjà les microalgues comme « l’or vert », d’autres attendent encore les résultats des recherches avant d’émettre leur avis. Aujourd’hui, d’autres entreprises s’intéressent aux microalgues, la société Ennesys par exemple cultive des microalgues sur une surface de 2300 m² afin de traiter les eaux usées.

 

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